Crédit : Électric motion
1/ Parce que c’est facile à piloter
Pas de vitesses, pas d’embrayage, pas de bruit pour ne se concentrer que sur l'essentiel : la technique et la trajectoire.
Certes, le pilotage est un peu différent et cela nécessite une rapide prise en main, mais ensuite ça n'est que du bonheur.
Tous les motards qui ont participé à nos trips sont unanimes :
Jamais, ils n’auraient pensé progresser aussi vite, aborder des passages aussi techniques sans ressentir de dangers.
Quand on envisage la moto électrique comme le complément de l'existant, elle s'impose comme une évidence pour beaucoup d'entre nous.
2/ Parce que l’on roule en silence et ça fait du bien.
Et comme le dit si bien le dramaturge, aphoriste et poète Gaetan FAUCER : “Le silence des uns fait le bonheur des autres”. Et cela s'applique parfaitement à la moto. Rouler avec un moteur à combustion interne et aux décibels externes nous procure un plaisir immense. Mais il n'est généralement pas partagé avec les autres.
Et comme pour beaucoup d'entre nous, le quotidien, c'est le bruit en permanence et à tous les niveaux… Alors pourquoi s’infliger encore cela lors d’une sortie moto ? À moto électrique, on profite des bruits de la nature environnante. On peut s’arrêter et se parler sans avoir besoin de hausser le ton.
L'image renvoyée n'est plus du tout la même et la curiosité du promeneur l'emporte sur l'agacement.
3/ Parce que c’est fun !
Si le bruit d’une moto en roulant s’avère enivrant pour nous, passionnés de mécanique, le silence l’est tout autant. On perd ses repères et l'effet extasiant de la première fois nous envahit et ne nous lâche plus. C'est assez dingue de n'entendre que le frottement des pneus avec le sol et de la chaine sur le pignon.
Rajoutez à cela un couple ahurissant, programmé en différentes cartographies moteur sélectionnables au guidon, et vous obtenez le combo parfait d’une sortie que vous n'êtes pas près d'oublier tant cela bouscule les codes actuels du pilotage.
Autant de couple dans un silence de mort, c'est presque déstabilisant. Là où on pouvait avant se repérer en fonction du rapport engagé, du régime moteur, ici, il n'en n'est rien. Il s'agit simplement de nouvelles sensations.
Avec un poids contenu, nos machines se faufilent partout. Là où on aurait rebroussé chemin, de peur de chuter et de ne pas pouvoir relever la moto, la moto électrique devient un jeu et on en redemande !
4/ Parce que l'on émet 0 émission en roulant
Il faut bien admettre que nous ne sommes pas des exemples en matière d'écologie et pourtant on se sent plus que jamais concerné lorsque l'on part à l'aventure.
Alors oui, comme beaucoup, nous n'étions pas contre le doux parfum huilé suspendu dans l'atmosphère à la suite du passage d'un engin thermique, mais ça n'est plus à la mode que voulez-vous. Et plutôt que de voir les engins thermiques de plus en plus insipides, car sondés, catalysés, électroniquement contrôlés pour satisfaire des normes de plus en plus strictes, nous choisissons la moto électrique qui en roulant n'émet aucune émission nocive, point barre.
5/ Parce que l’autonomie de ces machines nous incite à prendre du temps.
L'autonomie, c'est LE sujet qui en fait hésiter plus d'un à passer à l'électrique.
Nous, ça nous rappelle un peu les grandes aventures des pionniers du voyage en deux-roues comme Anne-France DAUTHEVILLE, Robert SEXÉ ou encore Thomas Edward LAWRENCE. Combien de fois ont-ils dû tomber en panne de carburant durant leurs périples ? Est-ce qu'ils savaient, le matin en partant, le nombre exact de kilomètres qu'ils allaient parcourir dans leur journée ?
À l’image de ces personnalités, le motard électrique est un pionnier. Il accepte les imprévus et aborde ses voyages avec un rapport distance/temps différent.
La bonne nouvelle pour vous, c'est que chez Bike Out, les imprévus liés à l’autonomie, on les a anticipés.
Par exemple, dans notre trip, Ride alternative dans les Bois Noirs, nous roulons durant trois jours avec des modèles Escape de la marque Electric Motion. Elle est parfaite pour parcourir les petits chemins techniques ou les grandes pistes roulantes des monts du Forez.
Deux heures trente à trois heures de roulage le matin nous suffisent amplement à prendre une bonne dose de plaisir. L'épicurisme, ce vilain défaut qui nous force à faire une halte à midi dans les bonnes auberges du coin durant une heure trente à deux heures, nous permet de recharger nos batteries au sens propre comme au sens figuré. Nous enchainons avec la même durée de roulage l'après-midi et, selon vos premiers retours, c’est bien suffisant.
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